G-Grade 3ème trimestre 2017 : analyse des risques pays
Depuis la création du G-Grade il y a 2 ans, nous avons rarement été témoins d’une variation de 1,5 points. Or, ce trimestre, trois des quatre assureurs ont drastiquement déclassé le Qatar ce trimestre de 3,25 à 4,75. Même si cette notation reste acceptable, elle fait preuve d’un réel consensus de la part des départements de recherche économique des assureurs. A ce jour, l’embargo par l’Arabie Saoudite, le Bahreïn, l’Egypte et les EAU comprend surtout un blocus des frontières (terre, mer et air) et l’expulsion des représentants Qataris de leurs pays. De ce fait, Doha s’est tourné vers l’Iran et la Turquie pour se procurer ses ressources de base (et notamment alimentaires). Les mesures drastiques exigées par ses voisins impactent sévèrement l’économie et donc la stabilité du Qatar ; on accuse le pays d’être trop proche de l’Iran, et d’autoriser également le financement d’activités terroristes.
L’Azerbaïdjan devient quant à lui plus vulnérable (déclassé de 6,75 à 7,75) ; sa forte dépendance au secteur des hydrocarbures (plus d’un tiers de son PIB et autour de 80% de ses exportations) menant à une situation fragile. Un choc externe, tel qu’une variation du prix du pétrole ou une politique de taux de change instable de la part d’un pays limitrophe, pourrait entraîner des répercussions immédiates. Ces dernières années, le pays s’était habitué à une croissance annuel du PIB de plus de 10%. Puis en 2014 et 2015, le ratio PIB avait atteint 2,8% et 1,1%, pour chuter à -3,8% en 2016.
En République Tchèque, les fondamentaux macroéconomiques semblent s’être renforcés ; après un ralentissement du PIB (4,5% en 2015 et 2,4% en 2016), les chiffres du premier semestre 2017 sont prometteurs. La demande interne, boostée par le dynamisme du marché du travail et par un rebond de l’investissement, ainsi que la demande externe (bénéficiant du dynamisme du marché automobile européen) sont les principales clés de sa croissance.
