Dégradation des délais de paiement

Dégradation des délais de paiement et l’impact sur la trésorerie

Depuis quelques mois, des articles fleurissent sur la dégradation des délais de paiement en France, malgré les mesures prises par les gouvernements successifs, via la LME et les mesures pour accélérer les paiements publics.

Les derniers Baromètres de l’AFDCC ou d’Euler Hermès sur le comportement de paiement confirment que 30 à 40% des entreprises constatent une augmentation des délais de paiement de leurs clients et même chez 62 % d’entre elles une augmentation des retards de paiement …

Les effets bénéfiques de la LME ont tendance à s’essouffler. Un peu plus du tiers des entreprises françaises seulement règlerait ses factures en temps et en heure, contre le double en Allemagne. Une étude d’ALTARES publiée en septembre et relayée par Le Monde relève que les retards de paiement sont au plus haut depuis 10 ans ! Avec une moyenne de 13,6 jours au 2ème trimestre contre 11,8 jours un an auparavant. Malgré une division par deux de ses délais de règlement en 3 ans, l’Etat Français demeure le plus mauvais payeur avec notamment 9% de factures acquittées avec plus d’un mois de retard.

Avec les quelques signes de reprise de l’activité, cette dégradation des délais de paiement pénalise les entreprises qui voient leur BFR s’alourdir. Les TPE (moins de 20 salariés), souvent monobanque et peu capitalisées, se retrouvent plus particulièrement fragilisées. Sans compter qu’elles n’osent pas souvent faire jouer les pénalités que leur permet la LME, de peur de perdre leur client …

 

Prenez contact avec nos experts.