Délais de paiement et financement, quels enjeux, quelle stratégie ?
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Matthieu ArnouxDirecteur Grands Comptes AU Group |
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Matthieu ArnouxDirecteur Grands Comptes AU Group |
« Les délais de paiement accordés aux entreprises sont une arme à double tranchant ! »
Les relations commerciales entre entreprises permettent des règlements différés.
C’est un avantage, bien évidemment, car l’entreprise qui se fournit auprès d’une autre pourra régler cette dernière sous délai : 60 jours en principe en France, les délais de règlement étant plus longs s’agissant des flux cross border.
L’entreprise acheteuse peut ainsi poursuivre son développement commercial sans trop impacter sa trésorerie puisque les règlements acheteurs devancent les paiements fournisseurs.
Inversement, l’entreprise qui attend le règlement d’une autre se retrouve dans une situation moins confortable. Elle devra patienter un certain temps avant d’encaisser les règlements qui lui sont dus alors même qu’elle a déjà livré et facturé. Cette période de latence peut venir fragiliser la santé financière de l’entreprise : risque de non-paiement à l’échéance tout d’abord, au-delà besoin en fonds de roulement accru.
« Bien définir les besoins pour choisir les outils les mieux adaptés »
Sécuriser le paiement à l’échéance en souscrivant une police d’assurance-crédit qui protègera contre les non-paiements des acheteurs est toujours une option à regarder attentivement. Le plus souvent les entreprises ont une bonne connaissance de leurs clients et pourtant les impayés surviennent toujours là où on ne les attend pas ! Dans cette optique, nous recommandons chez AU Group de bien négocier sa police en amont, avec par exemple une limite de décaissement adaptée à la granularité des encours ou encore une indemnisation couvrant non seulement le dépôt de bilan de l’acheteur mais aussi la présomption de non-paiement, ce qui rendra le dispositif parfaitement robuste.
Monétiser l’encours clients pour transformer en trésorerie immédiatement disponible ces règlements en attente donnera les moyens à l’entreprise de faire face à ses échéances. L’affacturage est alors la solution la mieux adaptée : des financements qui suivent la croissance du chiffre d’affaires, la possibilité de tirages partiels mobilisables à tout moment qui collent donc aux besoins réels en montant et en durée. Les contrats d’affacturage sont multiformes et doivent donc être bien structurés pour être efficaces. Consulter plusieurs factors, comparer les offres au-delà des simples aspects tarifaires et surtout anticiper l’étude en période de faible besoin de trésorerie sont des bonnes pratiques que nous incitons les entreprises que nous accompagnons à mettre en œuvre !
Optimiser le poste clients afin d’améliorer la présentation du bilan indépendamment des besoins en cash. Avec un contrat d’affacturage adapté et sous réserve de la validation de ses commissaires aux comptes, l’entreprise sera en mesure de faire la démonstration que le prépaiement du factor vaut paiement sans recours des acheteurs, réduisant par là même à néant les délais de paiement et améliorant mécaniquement ainsi ses ratios financiers !