Interview de Gilles Gallina

Interview de Gilles Gallina, Credit Manager chez Aldes Aéraulique

1) Pouvez-vous nous dire ce qui vous a conduit vers ce métier ? Quel est votre parcours ?

C’est le hasard qui m’a fait entrer dans la profession. De formation universitaire en Sciences Economiques et passionné par les langues étrangères, j’avais en 1990 l’espoir de devenir commercial export à défaut d’avoir pu intégrer l’école d’interprétariat de Genève. Il y a 26 ans les universitaires n’avaient pas la côte, les annonces ne recherchaient que des diplômés d’école de commerce. Je me suis vite rendu compte que devenir commercial export était une utopie. J’ai donc embrayé sur de l’interim avec Manpower Cadres qui m’a rapidement confié une mission chez la BANQUE DE CREDIT GENERAL MOTORS pour gérer le risque de financement des stocks de véhicules neufs des concessions OPEL.

Jamais je n’aurai pensé devenir un jour Credit Manager et pourtant mon cursus en Sciences Eco est jalonné par des options de langues, de droit (commercial, des sociétés, …), de la comptabilité. Bref les ingrédients minimum pour être armé pour ce métier.

2) Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui veut se lancer dans une carrière dans le Credit Management ?

Du bon sens, du bon sens, du bon sens ! Et accepter de grandir à l’ombre d’un Credit Manager senior avant de se lancer. Et n’oubliez pas que nous sommes les plus commerciaux des financiers.

3) Quelles sont, selon vous, les qualités d’un bon Credit Manager ?

De l’humilité, un grand sens du commerce dans le respect des intérêts financier de son employeur, de la curiosité, savoir vendre ses décisions aux commerciaux, savoir transmettre son savoir, son expérience, à ses collaborateurs…

4) Pouvez-vous nous décrire votre organisation ? (Comment fonctionne votre service, à qui êtes-vous rattaché, combien de personnes travaillent avec vous, quel est votre périmètre d’intervention,…) 

J’appartiens au service commercial et mon patron (n+2) est le DG commerce France. Mon Manager direct encadre, en plus du Service Crédit, l’ADV, le contrôle de gestion commerce et la gestion des projet IT dédiés au commerce (CRM…). Cela me permet donc d’avoir une vision et un lien fort avec le cycle « Order to Cash ». Je suis accompagné de 6 chargés de compte dont une assistante, avec pour tous, un fort degré d’autonomie. Ils gèrent leurs portefeuilles clients de l’ouverture de compte à la déclaration de créances en passant par la saisie des règlements et la relance. Nous avons un contrat SFAC mais prenons régulièrement notre propre risque afin d’accompagner les commerciaux dans leur travail.

5) Au cours des dernières années, pouvez-vous nous donner votre ressenti sur l’évolution de cette fonction ?

C’est une fonction qui est toujours autant méconnue même par les financiers en interne. Par contre, la crise, la loi LME, la loi Macron (dématérialisation)… et autres sont autant de moyen de se mettre en avant et d’obtenir une certaine visibilité.

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