Le COVID-19 remet la dette des pays émergents sur le devant de la scène
Alors que l’attention s’est jusqu’ici essentiellement portée sur la Chine, l’Europe et les États-Unis, les conséquences de la pandémie de COVID-19 seront sans doute encore plus fortes sur les économies émergentes. Si leur degré de vulnérabilité à ce choc dépend de nombreux facteurs, la situation initiale de leurs finances publiques est clé : elle détermine leur capacité à répondre aux nombreuses conséquences économiques de cette crise. Or leur dette publique était déjà à un plus haut niveau historique en 2019.
Cette crise sanitaire et les sorties de capitaux massives qu’elle engendre rappellent aussi que beaucoup d’économies émergentes continuent de souffrir du « péché originel », c’est-à-dire l’incapacité d’émettre des obligations en monnaie locale.
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