l’AECG

L’AECG – Ô Canada, terre d’exportation

Les États-Unis, mécontents, annulent, ou abrogent, le traité de réciprocité qui facilitait jusque-là le commerce de nombreux produits entre les États-Unis et l’Amérique du Nord britannique.

De la guerre de Sécession

Non, nous ne sommes pas en 2017. Nous nous retrouvons à l’issue de la guerre de Sécession américaine (1861-1865). À cette époque, les États-Unis, prennent ces mesures de représailles pour punir le Royaume-Uni et leur soutien aux États du Sud.

La Confédération apparaît à ce moment-là comme la solution idéale pour créer un nouveau marché de libre-échange au nord de la frontière américaine.

À l’Acte de l’Amérique du Nord britannique

Grâce à l’Acte de l’Amérique du Nord britannique qui entrera en vigueur le 1er juillet 1867, ces colonies britanniques (le Québec, l’Ontario, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse) seront dès lors reconnues comme une nation indépendante.

 

Une nouvelle ère commerciale

Mais, en ce qui nous concerne, c’est sans doute l’Accord économique et commercial global (l’AECG), qui permettra au Canada et à l’Union Européenne d’entrer dans une nouvelle ère en matière de commerce.

Si l’AECG ouvre aux entreprises canadiennes un marché de 500 millions de consommateurs et totalisant 22 000 milliards de dollars, les membres de l’Union européenne auront quant à eux accès à un marché de 36 millions de personnes totalisant 2 000 milliards de dollars.

Dès l’entrée en vigueur de l’accord, les compagnies canadiennes auront une magnifique occasion d’ajouter de la valeur aux produits qu’elles vendent déjà en Europe. 98,4 % des tarifs douaniers (ou des taxes) sur les produits canadiens autres qu’agricoles vendus en Europe seront abolis. En retour, le Canada abolira 98 % des tarifs douaniers (ou des taxes) sur ces mêmes produits en provenance de l’Union européenne.

Dans le secteur des services, la clause de la nation la plus favorisée s’appliquera. Cela signifie que tous ceux qui offrent des services en Europe et au Canada bénéficieront d’un traitement égal. Il n’y aura aucun quota pour les services et les fournisseurs de services provenant des pays partenaires de l’AECG.

Avec l’AECG, les compagnies canadiennes auront également accès aux matériaux, aux technologies et aux intrants intermédiaires européens ainsi qu’à une main-d’œuvre bien formée. Nos exportateurs pourront donc profiter de ces ressources pour améliorer la compétitivité de leur chaîne d’approvisionnement.

C’est donc un merveilleux cadeau que le Canada s’offre pour ses 150 ans et dont les bénéfices seront partagés entre l’ensemble des nations partenaires.

 

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