Lettres de crédit

Bientôt les lettres de crédit via la « Blockchain » ?

Les lettres de crédit constituent l’un des moyens les plus utilisés pour réduire les risques de paiement des transactions entre importateurs et exportateurs. Elles garantissent chaque année la bonne fin de plus de 2.000 milliards de dollars de transactions.

Mais leur gestion repose souvent sur des documents papier et impose une lourdeur importante (édition ; réponse ; ressources humaines, …) tant du coté Bancaire que des exportateurs. C’est sans doute la raison qui a poussé le consortium Bancaire R3 à créer deux prototypes de lettres de crédit et de créances afin d’évaluer si un standard de marché pourrait être développé autour de la technologie de registres distribuées dite « Blockchain ».

Ce consortium R3 (créé en Septembre 2015, basé à New York) a pour objectif principal de développer, tester et promouvoir des applications financières de type « Blockchain ». Il totalise à ce jour, sur le sujet du Trade Finance, une quinzaine de banques internationales de premier plan (dont S.G., BNP et Natixis).

Quelles évolutions pour les lettres de crédit ?

La volonté du consortium R3 est claire :  arriver à l’émergence de normes communes pour l’adoption de cette technologie par la communauté bancaire internationale avec pour objectif la gestion de manière sécurisée des paiements, des contrats, du backoffice, du trading, de la vérification d’une identité… Et ce pour en diminuer les coûts de fonctionnement.
Ramenées au Trade Finance, les lettres de crédit seraient signées et garanties électroniquement avec une réduction des coûts de gestion estimée de 10% à 15% grâce à l’usage de la Blockchain.

Face au succès du développement de ces 2 prototypes, le consortium R3 et l’I.D.A. (Infocomm Development Authority of Singapore) ont décidé le 10 août 2016 de lancer un véritable prototype de Blockchain spécifique au financement du commerce international.

Toutefois, quelle que soit sa forme, la lettre de crédit reste un outil envisageable dès lors que la banque émettrice est une banque de premier plan et que le risque pays où se trouve l’acheteur reste acceptable. Quant aux banques confirmatrices, qui ne prennent que très rarement de risque sur leurs fonds propres, elles continueront donc logiquement à se couvrir auprès d’assureurs crédits spécialisés via les entreprises exportatrices.

A.U. Group est déjà à votre disposition pour toute demande de ce type.

 

Prenez contact avec nos experts.