« Renforcer les outils de BFR est plus que jamais d’actualité pour les entreprises »
Dans le contexte de crise sanitaire, les entreprises ont pu recevoir l’appui de l’Etat au travers des prêts garantis (PGE) mais elles sont aujourd’hui redevables d’une dette. 2022 était l’année du début des remboursements qui ont majoritairement été étalés sur quatre ans avec l’année de franchise supplémentaire.
La période d’amortissement de ces prêts aura un impact immédiat sur la trésorerie disponible des sociétés et sur leurs capacités d’investissement.
Largement démocratisé et prenant une place de plus en plus importante dans le financement du crédit inter-entreprises, l’affacturage s’impose comme une solution pouvant soutenir les trésoreries des sociétés vendant en B2B.
Au cours des douze derniers mois, les sociétés d’affacturage françaises ont acheté plus de 400 milliards d’euros de créances. Abstraction faite de l’année 2021, le marché poursuit une croissance à deux chiffres, maintenant l’affacturage comme la première source de financement court terme des entreprises.
Les factors permettent de soutenir les ventes tout en contribuant à sécuriser la reprise.
Les factors répondent aux motivations de l’entreprise : financement pur, sécurisation du risque d’impayé, suivi de la relance ou encore approche déconsolidante permettant une optimisation des ratios bilantiels.
Les factors tiennent aussi compte de la taille et du métier de l’entreprise : l’apport en trésorerie dépendra alors des volumes de créances cédées, de leur nature et de la qualité des débiteurs. Une étude approfondie s’impose.
Enfin l’affacturage convient à tout type d’entreprise, qu’elle soit en croissance ou en difficultés. L’analyse des factors reposant sur la qualité des clients et la maîtrise des modalités de facturation, les entreprises en tension y sont donc tout autant éligibles. Quelle que soit la configuration, l’anticipation et une bonne préparation sont les clés de la réussite d’un tel projet.