Téléchargez dès maintenant notre Étude 2015 sur le Marché de l’Assurance-Crédit.

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État du marché de l’assurance-crédit

Avec une évolution modérée en Europe de l’Ouest, le marché de l’assurance-crédit est considéré comme mature sur ses terres d’origine. En revanche on note des nouveaux foyers de croissance notamment en Asie et en Amériques, où les compagnies enregistrent des performances prometteuses. Ce marché oligopolistique est dominé par 3 acteurs qui représentent 80% du marché de l’assurance-crédit court terme, largement dominé par Euler Hermes (35.7%) puis par Atradius (24.5%) et Coface (19%). Les autres acteurs sont plus particulièrement spécialisés sur un secteur d’activité, dans une zone géographique ou dans une technique assurantielle.

Le chiffre d’affaires 2014 des principales compagnies a largement été impacté par le ralentissement des ventes de leurs assurés (ce qui réduit l’assiette de calcul de la prime). Et c’est grâce à un travail sur leurs coûts fixes et une meilleure prévention du risque, qu’ils ont pu maintenir leur profitabilité. La rentabilité nette des compagnies se stabilisent depuis quelques années, et elles ont ainsi pu reconstituer leurs fonds propres après la crise financière de 2008/2009 qui les avait largement impacté. Aussi les profits d’Euler Hermes se stabilisent autour de M€ 300 depuis 5 ans, alors que ceux de Coface et d’Atradius avoisinent respectivement M€ 125 et M€ 160.

Du point de vue de leur structure financière, leurs capitaux propres se sont renforcés depuis la crise, la réglementation européenne Solvency 2 exigeant que leur niveau de fonds propres soit en accord avec les risques qu’ils souscrivent.

Les plus grandes agences de notation continuent de surveiller ces organismes indispensables de la vie économique. Originellement créés pour éviter les risques de défaillance en chaîne (effet domino), les assureurs-crédit ont aujourd’hui un rôle prédominant dans l’économie mondiale en sécurisant le crédit interentreprises qui reste la première source de financement des entreprises.

Le développement à l’international étant le moteur de la croissance des entreprises dans la plupart des pays industrialisés, celles-ci trouvent dans l’assurance-crédit un moyen simple et finalement peu coûteux pour les accompagner dans une expansion saine et maîtrisée de leur chiffre d’affaires.

Nouvelle édition de l’étude sur le marché de l’assurance-crédit 2015

Dans cette nouvelle édition, découvrez :

  • Les parts de marché mondial des différents acteurs,
  • Le détail de leurs résultats et indicateurs financiers ainsi que les disparités géographiques,
  • La synthèse des « ratings » donnés par les plus grandes agences de notations aux principaux assureurs.

Comment mesurer le ROI de l’assurance-credit ?

Dans le bilan d’une entreprise, les créances clients représentent souvent l’actif le plus important. La question se pose donc naturellement aux dirigeants de protéger cet actif. Deux possibilités s’offrent à eux :

  • Conserver le risque dans leurs comptes en le gérant en interne, c’est l’auto-assurance
  • Transférer le risque en profitant des services de gestion associés en souscrivant un contrat d’assurance-crédit.

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Une assurance sur mesure pour les marchés de longue durée

Garantir son poste clients est le réflexe de bon nombre de chefs d’entreprises.

Au même titre qu’assurer ses machines, ses bâtiments,… s’assurer que ses créances clients seront bien payées c’est garantir un des principaux actifs de l’entreprise.

L’assurance-crédit « classique » concerne toutes les entreprises qui travaillent en BtoB mais il arrive que pour certaines activités elle ne soit pas adaptée, c’est le cas notamment des sociétés dont l’activité porte sur des ventes et/ou prestations s’échelonnant dans le temps au delà des standards court terme de l’assurance-crédit.

Pour ces ventes de biens d’équipements ou de prestations de services, il existe des solutions vous permettant de bénéficier d’une garantie ferme et ce pour une durée pouvant aller jusqu’à 36 mois.

Ces polices d’assurance spécifiques vous permettent de vous garantir sur des acheteurs privé ( risque commercial et/ou politique ) ou public.

En fonction de vos besoins, différentes solutions existent aujourd’hui sur le marché :

  • Suivant le montant de l’opération à garantir,
  • Suivant le nombre d’opérations étudiées/réalisées sur une année,
  • Suivant le risque que vous souhaitez couvrir : risque de fabrication, de non paiement voire d’appel abusif de caution.

Dés le début de vos négociations avec votre acheteur, vous pouvez demander à la compagnie la garantie nécessaire à la couverture du contrat. En cas d’accord, total ou partiel, vous pourrez négocier en toute sérénité avec votre cocontractant et éventuellement inclure le coût de la garantie dans votre étude. La décision de l’assureur reste valable 6 mois au terme desquels le contrat devra être conclu, à défaut la garantie sera caduque mais la demande pourra être renouvelée.

Tous les fournisseurs de biens d’équipements et/ou de prestations de services, quel que soit leur chiffre d’affaires, peuvent bénéficier de cette offre.

Contactez AU GROUP pour trouver la solution la mieux adaptée.

Les délais de paiement aux clients : un vecteur stratégique en renfort de votre croissance à l’international

Dans une économie globalisée où la course à la compétitivité ne cesse de s’accélérer, les entreprises françaises ont tout intérêt à compléter leurs offres commerciales avec des offres financières. La plus simple, mais aussi la plus efficace, consiste à accorder des délais de paiement aux clients et de participer ainsi au financement de leur cycle d’exploitation sans pour autant accroître leur dette financière.

Attention toutefois à la sélection des partenaires, clients ou prospects, éligibles à ces facilités sur les délais de paiement, car faire crédit n’est pas sans risques pour une entreprise, en particulier à l’international.

Il est important de mettre en place des processus et des critères de validation pour éviter les impayés et sécuriser le chiffre d’affaire présent et futur, notamment en déployant des outils externes tels que l’assurance-crédit ou le financement de créances. L’utilisation couplée de ces deux solutions permet non seulement de transférer le risque de crédit, mais elle offre en plus d’alléger les besoins de trésorerie du vendeur qui apporte son soutien financier à son client.

Dans des pays émergents où l’accès au crédit peut être contraint et coûteux comme au Brésil ou au Mexique, le fait d’accorder des délais de paiement aux clients de 60 voire 90 jours, alors qu’en local ils dépassent rarement les 30, est un facteur clef pour emporter de nouvelles affaires et pénétrer durablement ces marchés.

Les entreprises chinoises ont d’ailleurs massivement recours à cette méthode. Elles sont aidées en cela par un assureur-crédit public très flexible pour garantir les créances clients de leurs exportateurs et par des banques qui le sont tout autant pour les financer.

Le marché français n’est pas en reste. Il a deux champions nationaux dans le Top 3 des leaders mondiaux de l’assurance-crédit et des banques/factors, leaders également et en constante expansion pour déployer leurs solutions hors de leurs marchés d’origine.

L’industrie financière française et européenne du poste clients est donc un véritable atout au service de la conquête commerciale de nos entreprises, partout dans le monde.

Dans un contexte où la zone euros affiche des taux de change propices à améliorer la compétitivité prix des exportateurs et offre des taux d’intérêt historiquement bas, nous avons de bons atouts à faire valoir au sein de cette compétition internationale sans renoncer à sécuriser le chiffre d’affaires ainsi gagné.

Visionnez l’interview vidéo de Laurent Galibert sur le sujet.

En finir avec les idées reçues sur l’assurance crédit

Idée reçue N°1 : Ce n’est que pour les grosses entreprises

Une entreprise de petite taille est plus sensible aux conséquences des impayés avec un risque de défaillance accru suite au non-paiement d’un client ou de plusieurs clients.

25% des défaillances d’entreprises en France sont la conséquence de l’insolvabilité « clients », ce pourcentage est à mettre en regard d’un nombre total de défaillances en 2014 qui sera en France supérieur à 62.000. Lire la suite

L’assurance crédit : une technique au service des entreprises

L’assurance crédit : une technique au service des entreprises pour que leurs ardoises ne se transforment pas en tuiles !

À part quelques banquiers et chefs d’entreprises, qui sait ce qu’est l’assurance-crédit ?

Il s’agit pourtant d’une forme d’assurance devenue indispensable dans la vie économique perturbée que nous connaissons en offrant aux entreprises la possibilité de se garantir contre les défaillances de leurs clients.

Son origine est européenne -britannique et française- pour des besoins toutefois différents :

En Grande Bretagne, les chefs d’entreprises ont compris naturellement que la croissance de leur chiffre d’affaires passerait par des ventes hors de leur île. De ce fait, l’éloignement des clients, leurs langues et leurs systèmes comptables différents, la difficulté de recueillir des informations sur les acheteurs éloignés, les procédures de recouvrement difficiles à maîtriser les ont incités, dès les années 20, à trouver des assureurs garantissant leurs risques d’impayés.

En France, c’est moins cet aspect qui a été source de développement de l’assurance-crédit que l’importance prise par le crédit fournisseur. En effet, à l’origine de sa création, la traite était un outil financier qui permettait à un acheteur d’obtenir un délai de son fournisseur pour lui permettre de transformer la marchandise achetée, puis lui régler sa dette après vente de sa propre production . Bien vite, la traite est passée du rang d’instrument financier à celui d’argument commercial. Lorsque l’on ne pouvait plus, lors d’une vente, se battre ni sur le produit ni sur le prix, l’importance du crédit à l’acheteur faisait la différence. Dès lors, sont apparues, en France, des durées extraordinaires comparé aux autres pays, 120 jours fin de mois, compte arrêté le 15, voire plus. Dès lors, les encours unitaires sur un acheteur étaient tels qu’en cas d’impayés, le chef d’entreprise perdait beaucoup plus que la seule marge commerciale qu’il était censé recueillir au titre de cette vente individualisée. Là encore, le souci de se prémunir contre une défaillance du client a entraîné la création de l’assurance-crédit.

Bien vite, les raisons britanniques et françaises à recourir à cette technique se sont rejointes, les anglais parce qu’avec les délais d’acheminement de leurs marchandises vers leurs acheteurs, ont dû consentir des délais de crédit supérieur à 180 jours, tandis que les français ont fait face aux aléas de l’exportation rappelés précédemment, longues collectes d’informations, procédures de recouvrement et systèmes comptables différents.

A contrario, l’assurance-crédit ne s’est pas développée aux Etats Unis, par exemple, car d’une part, le crédit consenti par les fournisseurs à leurs client est resté voisin de 30 jours maximum -d’où des encours unitaires faibles- et d’autre part l’immensité du territoire comportant plusieurs fuseaux horaires n’incitait pas les chefs d’entreprises à exporter hors des USA mais simplement à vendre dans d’autres états dans leur langue avec un système comptable unifié, etc…

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