Moyen de paiement export

Grand Export : Choisissez Le Bon Moyen De Paiement !

Au moment ou les perspectives de croissance en Europe s’annoncent décevantes, le développement vers des zones géographiques prometteuses et lointaines devient un objectif prioritaire pour nombre de dirigeants y compris parmi les ETI.

Ces destinations (Inde, Brésil, Turquie, Russie, Afrique du Sud,….) qui attirent les exportateurs ne sont pas à l’abri de turbulences économiques ou politiques. De plus les investissements commerciaux et techniques couteux, indispensables pour pénétrer ces nouveaux marchés, sont autant de paramètres qui imposent une vigilance toute particulière quand, dans la négociation commerciale, arrive le choix du mode de paiement.

Nous allons revenir en détail sur trois types de possibilités de paiement parmi les plus usités.

Le virement SWIT :

Il s’agit d’un transfert de fonds d’un compte à un autre, opéré par une banque sur ordre de l’importateur, en monnaie nationale ou en devise étrangère à l’échéance convenue dans le contrat commercial.

Avantages : facile, peu couteux, sécurisé grâce à des procédures de contrôle interbancaire sophistiquées.

Inconvénients : Absence de garantie de paiement, pas de protection contre le risque de change, pas de maîtrise du délai de paiement.

La lettre de crédit stand by :

C’est un engagement irrévocable pris par une banque de payer le bénéficiaire (l’exportateur) en cas de défaillance du donneur d’ordre (l’importateur).

L’exportateur transmet directement à son client les documents requis (Cf. crédit documentaire) qui reste maitre de ses règlements selon les termes de la négociation. Cette garantie qui n’a pas vocation à être appelée, permet de couvrir des exportations successives mais est limitée dans son montant et sa durée. Elle peut être irrévocable et confirmée.

Avantages : Souple dans le cadre d’un courant d’affaires réguliers avec des clients récurrents, moins couteuse que le crédit documentaire.

Inconvénients : Sa mise en oeuvre et son montant dépendent de la qualité de l’acheteur et du risque pays.

 Le crédit documentaire :

C’est l’opération par laquelle la banque de l’importateur s’engage à régler (via une banque notificatrice) l’exportateur du montant de la transaction, contre la remise de documents strictement conformes, justifiants la valeur et l’exportation des marchandises. Les banques concernées ont un délai de 5 jours pour étudier les documents et vérifier leur conformité.

Le crédit documentaire peut être notifié et dans ce cas seul le risque commercial est couvert.

S’il est confirmé, la banque notificatrice s’engage à régler le bénéficiaire y compris en cas de défaut de la banque ou du pays émetteur (couverture du risque politique).

Il n’existe aucune liste de documents obligatoires, néanmoins il est fortement conseillé de réunir outre la facture, un documents de transport (connaissement maritime, lettre de transport aérien ou lettre de voiture), un certificat d’origine, une inspection par une société indépendante de la quantité et de la qualité, un certificat d’assurance de la marchandise transportée en fonction de l’incoterm choisi.

Avantage : Il apporte la sécurité de l’engagement d’une banque dans un contexte de risque politique incertain.

Inconvénients : technique très procédurière et donc peu commerciale surtout dans le cas d’un courant d’affaires régulier, cout élevé à mettre en balance avec la sécurité apportée.

Pour choisir avec pertinence le bon moyen de paiement, il faut être capable d’évaluer et de surveiller la solvabilité de son client et du pays dans lequel il opère. L’éloignement et la qualité des informations disponibles constituent deux difficultés supplémentaires dans ce qui peut s’apparenter à une course d’obstacle.

La confiance et le crédit accordé à son partenaire étant deux conditions indispensables pour engranger des succès commerciaux dans un contexte de concurrence exacerbé, n’oubliez pas que l’assurance crédit est peut être le bon moyen de dynamiser en toute sécurité votre développement sur le grand export !